Comment se développer en apprenant ? Dans tous les domaines

 

Il ne s’agit pas de tout apprendre dans tous les domaines mais de comprendre que l’apprentissage permet d’acquérir des méthodes de réflexion qui nous permettront de nous adapter plus facilement dans des environnements de plus en plus mouvants.

Si en entreprise on prend souvent comme référence les sports collectifs c’est parce qu’ils développent des capacités moteurs et intellectuelles qui sont duplicables dans tous les domaines.

L’apprentissage développe ainsi des capacités d’adaptation quelque soit le domaine.

Apprendre c’est acquérir un savoir faire, un savoir être et des connaissances théoriques

Notre cerveau enregistre toutes les informations auxquelles nous sommes confrontées au quotidien.

Cela dit, pour que ces données soient réutilisables par notre cerveau il va falloir les réviser en les répétant.

En formation c’est que l’on appelle la pédagogie par la répétition.

Cela consiste à répéter des mots clés et des notions importantes dans un sujet pour favoriser leur enregistrement dans la mémoire des apprenants.

Cette répétition peut être orale mais aussi écrite. Nous apprenons en sollicitant nos sens auditif, visuel et kinesthésique.

L’objectif étant donc de solliciter ces trois sens chez l’apprenant pour enregistrer une information.

Savoir-faire

Les savoir faire sont des connaissances que l’on sait réutiliser à l’inverse d’une information.

On a appris quelque chose et on sait le reproduire car on l’a refait plusieurs fois.

Savoir-être

Dans le monde professionnel, le savoir-être est un ensemble de comportements en adéquation avec son environnement.

Cela signifie qu’en terme de communication verbale et non verbale il est attendu que vous en adoptiez les codes.

C’est la même chose dans votre environnement personnel et la société en général même si c’est moins visible.

En communication on parlera de compétences relationnelles. Aujourd’hui dans le monde de l’entreprise se sont des compétences recherchées car elles sont transversales et permettent de s’adapter plus facilement.

C’est ce que l’on appelle les « Soft skill ».

Connaissances théoriques

Même si les savoir faire pratiques sont plus facilement mesurables, les connaissances théoriques représentent des socles qui construisent vos raisonnements et pensées.

Elles multiplient les connections neuronales qui favorisent le développement de votre cerveau et donc la capacité à développer des idées.

On est programmé pour apprendre grâce à la plasticité cérébrale

Notre cerveau est programmé pour apprendre pour nous permettre de mieux nous adapter à notre environnement et ainsi mieux survivre.

En réalité, lorsque l’on voit des félins jouer, ils apprennent à reproduire les gestes et reflexes qui leurs permettront de chasser et de se défendre pour survivre.

Comme les animaux, nous avons besoin de décoder notre environnement pour mieux le comprendre et adapter notre comportement pour s’y adapter.

Et pour ce faire, nous apprenons.

Plus on sollicite ses neurones plus on apprend

Plus on apprend notamment à travers nos expériences plus on développe ce que l’on appelle la plasticité cérébrale.

Le cerveau est comme un muscle. Plus on le sollicite, plus il se développe.

C’est ce que l’on appelle dans le langage courant « l’agilité intellectuelle ».

C’es pour cette raison que les personnes qui ont beaucoup de connaissances développent plus facilement le fonctionnement de leurs pensées.

Or on sait que le langage est la résultante de la pensée.

Donc des personnes avec beaucoup de connaissances développent plus facilement leur capacité à exprimer des idées à l’écrit comme à l’oral.

Acquérir des connaissances permet de modeler le cerveau

Les neurones sont connectés entre eux et forment des réseaux un peu comme des voies de circulation.

Ce sont ces réseaux qui permettent de penser, d’agir et d’apprendre.

Prenons l’exemple d’un sportif qui doit faire un geste avec une balle.

Son cerveau va solliciter la vue, la partie du cerveau qui analyse le mouvement et la distance.

Pour que son geste soit parfait, il va devoir s’entrainer en refaisant plusieurs fois le geste jusqu’à ce que les trois réseaux de ces neurones (vue, mouvement, distance) soient synchronisés en ayant enregistré les informations.

La répétition renforce les réseaux de neurones

Apprendre quelque chose de nouveau implique de créer de nouvelles connections neuronales avec ces nouvelles informations qui vont être enregistrées dans le cerveau.

C’est comme créer un chemin dans des broussailles. Il va falloir défricher et élaguer le terrain en enlevant les buissons, en taillant les branches et en désherbant la partie sur laquelle on souhaite tracer le chemin.

Pour le cerveau c’est la même chose. Lorsque l’on apprend quelque chose de nouveau, il enregistre l’information et la connecte avec d’autres informations qui nous permettront de les retrouver quand on en aura besoin.

Mais pour y parvenir, il va falloir utiliser plusieurs fois ces nouvelles connections jusqu’à ce qu’elles deviennent un automatisme.

Plus on mémorise un chemin et plus on le pratique et moins on a besoin de se servir d’un plan. Pour les connections neuronales c’est la même chose pour retrouver une information et une connaissance.

C’est comme pour la conduite en voiture. Au bout de plusieurs mois et années on ne pense même plus aux différentes étapes pour démarrer, passer une vitesse, etc… On le fait de manière automatique.

Différence entre information et connaissance

Une information n’est pas reproductible à l’inverse d’une connaissance.

Pourquoi ? Parce qu’une connaissance permet de reproduire quelque chose en ayant fournit un effort intellectuel qui modifie le cerveau en créant de nouveau réseaux de connections entre les différentes zones du cerveau.

Et ce sont ces nouvelles connections qui nous serviront tout au long de notre vie.

Prenons l’exemple d’un exercice de mathématique. Le théorème de Pythagore.

Il est clair que pour la plupart d’entre nous, le fait de l’avoir appris ne nous a pas donné l’occasion de l’utiliser dans notre vie. Sauf pour ceux qui ont eu des carrières scientifiques ou l’ont enseigné par la suite.

Mais c’est le réseau de connections et de logique qu’il a créé qui nous permettra plus tard de mieux appréhender d’autres problématiques avec des raisonnements qui s’appuieront sur ces réseaux.

En fait, une information surgit mais disparait aussitôt si on ne l’utilise pas ou peu.

Si on cherche le nom d’une rue pour un rendez-vous on l’oubliera juste après le rendez-vous si non n’en n’a plus besoin. Alors qu’une connaissance sera une information que l’on enregistrera à long terme car on aura besoin de la réutiliser.

En résumé

Le fait d’apprendre entraine notre cerveau à créer ou utiliser nos connections neuronales.

Plus on développe ces réseaux neuronaux, plus on rend disponible l’accès à ces connaissances dans notre mémoire à long terme.

 

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Je suis Luc Levasseur. Depuis 20 ans dans la formation et dans le e-learning depuis 2013. A travers ce blog je vous explique comment je suis passé de formateur présentiel à formateur en ligne

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