Comment développer ses SOFT SKILLS pour son développement personnel ?

Vous êtes-vous demandé pourquoi malgré des compétences techniques vous aviez l’impression de ne pas avancer ?

Ah oui, au fait, quand on parle de compétences techniques, on parle de Hard Skills. C’est-à-dire de savoir-faire.

Mais de quoi parle t-on lorsque l’on évoque les Softs skills ? Il s’agit tout simplement du savoir être. C’est-à-dire d’aptitudes et de compétences comportementales. Elles sont transférables quelque soit le poste ou métier que l’on occupe.

Quand on parcourt les nombreux supports sur le sujet on ne peut s’empêcher de penser au développement personnel.

Même s’il y a des variables sur ces aptitudes considérées comme des compétences comportementales la liste n’est pas exhaustive.

J’en ai listé quelques-unes que nous allons voir ensemble.

Avant-propos

Sur le principe, les Soft skills reposent sur les capacités à développer son adaptabilité, à améliorer sa communication, à savoir s’organiser, à faire preuve de pédagogie à travers l’empathie.

C’est développer son sens créatif et apprendre à partager en développant son sens collaboratif.

 

Les Soft Skills de base

Quant on parle de Soft skills on constate rapidement qu’il s’agit de thèmes autour de l’organisation, de la communication, de la prise de décision et de la pédagogie.

En effet, ces quatre thèmes ont un impact direct sur notre comportement et notre bien-être.

 

Organisation

Les termes qui reviennent souvent en organisation sont l’adaptabilité, l’autonomie, la gestion du temps et la productivité.

En fait c’est une question d’objectif personnel même dans un cadre professionnel. Plus on maitrise ces curseurs plus on améliore son bien être en étant plus efficient pour se libérer du temps pour soi.

Communication

En communication on évoquera les notions d’écoute, d’assertivité, d’aisance relationnelle, de capacité à motiver, de négocier, d’être persuasif, d’exprimer son opinion et de capacité à travailler en équipe.

Là aussi, il s’agit d’être plus à l’aise avec soi et les autres. Il ne s’agit pas d’être au top en permanence. Ça n’a pas de sens. On n’est pas des machines. Mieux communiquer c’est créer plus facilement des liens quand on en a envie.

Prise de décision

Pour la prise de décision il s’agit de définir les priorités pour faire les choix les plus adaptés pour se simplifier la vie.

Comment identifier ce qui est important, non important, urgent et non urgent ?

Ce n’est pas facile de prendre toujours les bonnes décisions et si c’était le cas ça se saurait. L’idée étant d’en avoir conscience pour faire au mieux.

Les différentes méthodes de management offrent de très bons outils pour déterminer comment prendre ses décisions en fonction du contexte, des enjeux et de l’environnement. Là aussi, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises méthodes de management. Elles donnent des pistes pour adapter ses prises de décision. Selon les interlocuteurs et la situation elles permettent de mieux orienter son niveau d’intervention et de délégation.

Pédagogie

Ce sujet est plus complexe pour les non-initiés. Si j’intègre ce thème dans les softs skills de base c’est parce que j’ai moi-même constaté à quel point ces méthodes avaient un effet positif à tous les niveaux.

Avec de l’expérience elles permettent de faciliter sa communication selon le sujet, le contexte et l’interlocuteur. Les méthodes pédagogiques sont une réelle aide à la prise de décision car elle augmente notre capacité d’analyse et de visualisation d’une situation. Elles améliorent notre organisation car pour les appliquer on est obligé de préparer son travail. Elles ont un effet structurant.

Incontournables dans le milieu de l’enseignement et de la formation elles n’en restent pas moins une boite à outils extrêmement intéressante pour tout un chacun. Et je considère qu’elles participent activement au développement personnel d’un individu qui décide de les apprendre.

 

Les différentes Soft skills

Maintenant nous allons voir quelles sont les softs skills déclinées sous les différents thèmes abordés avant.

Organisation

Adaptabilité

Dans des contextes en perpétuel évolution l’adaptabilité est une compétence difficile à appliquer car elle demande de remettre en cause ses propres fonctionnements face aux changements. Elle impose de la flexibilité. Le plus difficile étant d’évaluer le niveau auquel on doit repositionner son curseur à chaque fois. Même si elle est nécessaire on n’en maitrise pas forcément les contours lorsque l’on évolue dans un contexte collectif qui ne nous laisse pas de marge de manœuvre. C’est aussi un état d’esprit qui demande d’analyser et de visualiser ce qui est possible et ne l’est pas en fonction des impératifs. C’est une manière d’être en veille avec un esprit d’ouverture aux nouvelles possibilités.

 

Autonomie

L’autonomie est une aptitude qui implique de pouvoir gérer les interférences pour s’organiser en déterminant ses propres objectifs. Il en découle obligatoirement des prises d’initiatives par la prise de décision de manière indépendante. Evidemment il s’agit aussi de tenir compte de l’environnement dans lequel on évolue.

 

Cependant dans les contextes dans lesquels les interférences et ingérences multiples parasitent les organisations il est nécessaire d’intégrer tous ces paramètres. Car notre propre autonomie est impactée par les autres. Il faut donc réajuster ses actions en fonction.

 

La gestion du temps

La gestion du temps rejoint la gestion des priorités. C’est être en capacité de définir ce qui est urgent, non urgent, important et non important comme le préconise la méthode d’Eisenhower. C’est aussi savoir déléguer.

 

La productivité

La productivité est directement liée à la gestion du temps, aux priorités et à l’organisation. C’est aussi la capacité à planifier ses tâches pour en mesurer le volume en fonction des objectifs à tenir.

 

Communication

L’écoute

C’est se rendre disponible pour son interlocuteur. Contrairement aux apparences l’écoute est une aptitude très difficile à appliquer. Laisser l’autre s’exprimer sans lui couper la parole en écoutant réellement ce qu’il dit est un exercice qui demande de la patience et de la concentration pour qu’un schéma de communication se mette en place.

L’écoute active est un bon moyen de créer un climat de confiance en manifestant l’intérêt que l’on porte aux propos de l’autre.

 

L’assertivité

C’est une posture neutre sans jugement qui ne prend en compte que les faits de manière objective. C’est avoir de l’empathie pour mieux comprendre son interlocuteur sans forcement être d’accord.

En opposition avec l’agressivité, la fuite et la manipulation, l’assertivité est un savoir être très puissant.

L’aisance relationnelle

C’est savoir créer du lien avec les autres sans effort et avec simplicité. C’est pouvoir évoluer dans différents milieux en s’adaptant aux différents codes de référence. Cela implique une certaine capacité à observer, écouter et s’exprimer en prenant en compte la communication verbale et non verbale du contexte.

 

La capacité à motiver

Cette aptitude est un peu plus complexe car elle demande un minimum de charisme. Cela consiste à pouvoir mettre en valeur ce que sont et font les autres en étant pragmatique. C’est leur faire visualiser les bénéfices attendus en encourageant leurs actions.

 

La capacité de négocier

Là aussi, la négociation est une capacité à communiquer sur le principe du « gagnant-gagnant ». C’est pouvoir obtenir un avantage sans négliger celui de l’autre au risque de créer de la frustration et de couper toute communication. En ce sens, la pédagogie est un outil particulièrement puissant pour apprendre à négocier.

 

La capacité d’être persuasif

La persuasion s’appuie sur des arguments tangibles (mesurables) qui mettent en évidence les intérêts des uns et des autres. Il ne peut y avoir de persuasion sans bénéfices réciproques.

 

La capacité d’exprimer son opinion

Exprimer son opinion est une forme d’affirmation de soi. C’est une manière de s’identifier vis-à-vis des autres.

 

La capacité à travailler en équipe.

Travailler en équipe c’est être capable de tenir compte des fonctionnements des autres avec son propre fonctionnement. C’est caler son canal de communication sur celui des autres. Evidemment il faut que cela soit réciproque.

 

Prise de décision

Initiative

La prise de décision est directement liée à la capacité d’analyse d’une situation et d’en déterminer le niveau d’importance et d’urgence. C’est prendre l’initiative en décidant.

 

Résolution de problème

C’est faire des choix pour résoudre un problème en adoptant une méthode et des outils.

 

Capacité à déléguer

Prendre des décisions c’est aussi savoir déléguer sans vouloir tout maitriser. C’est être capable d’identifier les niveaux de tâches que l’on peut laisser aux autres pour se concentrer sur la réelle valeur ajoutée que l’on peut apporter à son niveau.

 

Capacité à collaborer

Travailler en équipe c’est savoir collaborer en prenant des décisions sur ces propres niveaux n’intervention en tant qu’expert. C’est ce qu’attentent les autres lorsqu’ils ne maitrisent pas votre sujet de prédilection.

 

Pédagogie

Animation

Animer une séance de formation avec pédagogie c’est choisir la méthode la plus adaptée pour transmettre des connaissances en fonction d’un sujet, d’un public et d’un contexte.

 

La pédagogie c’est également choisir la bonne approche pour un exercice de prise de parole que ce soit en s’adressant à un auditoire important ou lors de l’animation et ou la participation à une réunion pour présenter un sujet.

 

Animer c’est rendre vivant un sujet en stimulant l’intérêt et en créant de l’interactivité si nécessaire.

 

Apprendre à apprendre

Lorsque l’on maitrise les méthodes pédagogiques on acquière des méthodologies pour apprendre à apprendre. A force de former les autres on apprend aussi à se former soi-même de manière permanente.

L’effet structurant des méthodes pédagogiques fait que l’on se connait de mieux en mieux au fil du temps. On identifie plus facilement les leviers de son propre apprentissage. On apprend à mieux identifier les techniques et outils qui nous conviennent pour organiser son propre développement.

 

Créativité

La pratique des méthodes pédagogiques stimule la créativité. Lorsque l’on est amené à créer des supports, des évaluations et la manière dont on va les mettre en œuvre on est obligé de réfléchir, d’analyser et de produire des outils évolutifs. On développe sa curiosité pour comprendre un sujet avant de le communiquer aux autres.

 

Empathie

En pédagogie, l’empathie est incontournable. Identifier le canal de communication de son auditoire est primordial pour mettre en place un schéma de communication le plus efficient possible. L’empathie est une aptitude à savoir écouter, observer et analyser son environnement et ses interlocuteurs. Sans empathie, il ne peut y avoir de cycle d’apprentissage efficace.

C’est un état d’esprit. Pour rappel, l’empathie n’est pas accéder aux demandes de l’autres et valider leurs points de vue. C’est les prendre en compte tout simplement pour mieux comprendre leur façon de penser et prendre ses décisions en fonction.

 

Développement personnel

Le développement de ses compétences comportementales a forcément un impact positif direct sur l’estime, la confiance et l’affirmation de soi.

Estime de soi

L’estime de soi correspond à nos propres valeurs intrinsèques. Ces dernières guideront la manière dont on appliquera ces compétences acquises.

Confiance en soi

La confiance en soi s’appuie sur des savoirs faire qui nous donnent de l’assurance. A partir du moment où l’on maitrise un sujet on est beaucoup plus à l’aise. CQFD me direz-vous Je vous répondrai bien sûr mais pas que. Faut-il savoir présenter ce que l’on fait et l’expliquer de manière compréhensible. D’où l’association nécessaire entre les soft skills et hard skills. Ça rejoint ce que l’on appelle le profil en T qui consiste à développer ses compétences horizontales (transversales) et compétences verticales (techniques).

Affirmation de soi

C’est le troisième niveau qui s’appuie sur les deux socles précédents. S’affirmer sans estime et confiance en soi c’est utiliser son égo. C’est-à-dire affirmer quelque chose sans tenir compte de ses propres valeurs et sans compétences. Ça peut passer au début mais avec le temps ça ne sera pas suffisant.

A l’inverse s’affirmer en s’appuyant sur de réelles valeurs en faisant valoir de réelles compétences augmente la crédibilité. L’affirmation de soi n’est pas antinomique avec la pédagogie. Bien au contraire. On a souvent tendance à croire que s’affirmer c’est taper du poing sur la table. Il n’en n’est rien. La pédagogie renforce l’affirmation de soi.

En résumé

Les compétences comportementales, soft skills, participent activement au développement personnel d’une personne. Elles guident la façon dont seront utilisées les compétences techniques, hard skills. Surtout aujourd’hui avec l’utilisation des outils numériques et des réseaux sociaux. Il ne suffit plus de maitriser un domaine particulier mais de savoir comment le communiquer avec pédagogie pour être lisible et compris.

Partager l'article

Je suis Luc Levasseur. Depuis 20 ans dans la formation et dans le e-learning depuis 2013. A travers ce blog je vous explique comment je suis passé de formateur présentiel à formateur en ligne

Voir tous les articles de →

Une réflexion sur « Comment développer ses SOFT SKILLS pour son développement personnel ? »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

error: Content is protected !!