Synthèse
La méthode pédagogique active consiste à ce que le formateur ou l’enseignant présente un sujet en interaction avec le groupe d’apprenants.
Il utilise les exercices pratiques et les études de cas pour valider l’acquisition des connaissances. Les stagiaires participent activement au déroulement pédagogique de la session de formation.
Définition
La PEDAGOGIE ACTIVE fait partie des méthodes qui impliquent l’apprentissage par l’expérience, c’est à dire « apprendre en faisant ».
L’apprenant devient actif en mettant en pratique des situations fictives ou réelles. L’élève construit ses savoirs à travers des situations de recherche. Il passe du savoir au savoir faire.
1 – Identifier le contexte
La méthode active implique une interactivité entre le formateur et les apprenants. Pour ces raisons le nombre de participants doit être limité. Ce type de méthode va faire intervenir les stagiaires à travers des exercices pratiques. En fonction de la taille du groupe, le formateur pourra faire faire des exercices individuels ou par groupe. Dans le second cas il devra déterminer leur taille.
Dans le cas d’exercices informatiques il devra disposer d’un nombre de postes suffisants en fonction de la dimension de la salle et de l’effectif.
2 – Déterminer la méthode
Pour dispenser son cours le formateur devra intégrer le timing nécessaire pour la réalisation des exercices entre les parties théoriques.
La gestion du temps sera plus difficile à gérer et les plages horaires pour la théorie et la pratique rigoureusement respectées au risque de ne pas tenir les objectifs initialement prévus.
3 – Définir le ou les objectifs pédagogiques
Le formateur doit définir de manière claire l’objectif pédagogique de la formation en annonçant ce que les apprenants devront savoir à l’issue de la formation. Selon la durée de la session, il peut y avoir plusieurs objectifs et sous objectifs pédagogiques. Pour la méthode active le formateur devra intégrer la notion de test et de validation des connaissances par la pratique.
4 – Choisir le ou les supports adaptés
Le formateur doit adapter ses supports pédagogiques en fonction du public notamment avec les exercices pratiques qui doivent être en relation avec le niveau des stagiaires.
5 – Construire son cours et les exercices
Le cours doit être construit en intégrant les exercices pour respecter les objectifs pédagogiques. Le contenu doit être en adéquation avec les cas pratiques.
Le plan de formation, c’est à dire, le programme par chapitre doit correspondre au thème annoncé dans le titre et faire apparaître les exercices pratiques.
Article – La méthode pédagogique active
1 – Identifier le contexte
La méthode active implique une interactivité entre le formateur et les apprenants. Pour ces raisons le nombre de participants doit être limité.
Ce type de méthode va faire intervenir les stagiaires à travers des exercices pratiques.
En fonction de la taille du groupe, le formateur pourra faire faire des exercices individuels ou par groupe.
Dans le second cas il devra déterminer leur taille.
Dans le cas d’exercices informatiques il devra disposer d’un nombre de postes suffisants en fonction de la dimension de la salle et de l’effectif.
Évidemment selon le thème de la formation les équipements devront être proportionnels aux besoins pour réaliser les tests pratiques.
Pour les groupes réduits de 8 à 12 personnes des cas pratiques individuels peuvent être mis en place.
- Thème
- Disposition de la salle
- Matériel à disposition
- Constitution des groupes
Au-delà et pour des raisons d’efficacité pédagogiques, il est conseillé de faire des groupes de plusieurs personnes. Dans ce cas les exercices peuvent être plus longs.
La configuration de la salle est aussi un élément à prendre en compte rapidement par le formateur. C’est en fonction de celle-ci que les groupes pourront être organisés.
2 – Déterminer la méthode
Pour dispenser son cours le formateur devra intégrer le timing nécessaire pour la réalisation des exercices entre les parties théoriques.
La gestion du temps sera plus difficile à gérer et les plages horaires pour la théorie et la pratique devront être rigoureusement respectées au risque de ne pas tenir les objectifs initialement prévus.
Exemple d’articulation de cours avec les tests :
- Chapitre 1
- Exercice 1
- (Correction)
- Chapitre 2
- Exercice 2
- (Correction)
Pour réaliser des exercices les chapitres doivent contenir assez de matière pour les alimenter. Si les chapitres sont trop courts, les exercices risquent de ne pas être pertinents.
Il est donc important de maintenir un bon équilibre entre le volume des chapitres et les tests.
Il est plus facile d’espacer les exercices avec des cours théoriques et peu techniques.
A l’inverse, lorsque le cours est complexe et demande beaucoup de concentration car il délivre du contenu technique, il est judicieux de faire un exercice pratique juste après.
Ce n’est donc pas la durée du cours qui détermine le besoin de faire un test juste après mais plutôt son contenu.
Si le formateur prévoit une correction collective juste après les exercices il faudra intégrer cette durée dans le déroulé pédagogique de la session.
- Exemple : groupe de 15 personnes – 5 groupes de 3 personnes – 15 minutes par exercice – 15 minutes par correction
Dans ce cas, chaque test prendra 30 minutes plus 5 à 10 minutes de questions réponses soit 35 à 40 minutes en tout.
Sur une séance de 3 heures, il ne reste que 2h10 minutes de cours.
Ceci dans le cas ou le test n’a pas impliqué de recherche et est transmis avec tous les éléments nécessaires à sa réalisation.
- Articulation du cours avec les tests
- Correction
- Timing entre les trois
Rôle du formateur
Avec cette méthode le formateur a une interaction permanente avec les apprenants.
Il déroule son sujet selon un plan défini et des objectifs en adéquation et n’hésite pas à poser des questions pour solliciter le feedback des participants.
A chaque étape, il doit faire valider la compréhension du sujet abordé.
Cela dit, il doit quand même gérer l’interaction entre lui et les stagiaires pour ne pas se laisser déborder et garder la main sur le déroulement de la session de formation.
Le formateur doit tenir un timing et avancer dans sa présentation.
Cette méthode demande plus de préparation et des moyens plus variés pour créer les documents. Il aura besoin de plusieurs supports pour le cours et les différents tests notamment avec les corrigés.
Ce type de cours consiste à transmettre des informations avec des interruptions fréquentes prévues par ce modèle. C’est plus compliqué pour le formateur pour garder le fil et ne pas se laisser disperser.
Pendant les exercices pratiques le formateur est présent pour accompagner les apprenants.
Activité du stagiaire
L’apprenant prend des notes et pose des questions qui l’aideront pour reproduire les informations lors des exercices pratiques et ou l’évaluation proposée par le formateur.
Le stagiaire devra reproduire le savoir acquis sous forme de contrôle écrit et ou oral.
Il peut y avoir une évaluation intermédiaire ou à l’issu du cours. Dans ce cas un barème devra être établi par question ou modalités de rendu du stagiaire.
Pour un contrôle écrit chaque question sera évaluée par un nombre de points par exemple.
Pour un contrôle oral, plusieurs critères autre que le contenu pourront être pris en compte, comme la clarté du propos, la construction, la diction et la cohérence de la réponse présentée.
(Le sujet de l’évaluation sera traité dans un autre article).
Avec ce type de méthode le stagiaire est actif pour enregistrer le maximum d’informations. Il met en pratique la théorie.
En faisant, le stagiaire augmente la mémorisation du contenu et sa reproduction.
Ce type de méthode a pour objectif de mettre en application les connaissances théoriques et donc de les transformer en compétences.
3 – Définir le ou les objectifs pédagogiques
Le formateur doit définir de manière claire l’objectif pédagogique de la formation en annonçant ce que les apprenants devront savoir à l’issue de la formation.
Selon la durée de la session, il peut y avoir plusieurs objectifs et sous objectifs pédagogiques.
Pour la méthode active le formateur devra intégrer la notion de test et de validation des connaissances par la pratique.
L’évaluation sera donc déterminante pour savoir si l’objectif a été atteint par les stagiaires.
- Cours
- Test
- Validation
4 – Choisir le ou les supports adaptés
Le formateur doit adapter ses supports pédagogiques en fonction du public notamment avec les exercices pratiques qui doivent être en relation avec le niveau des stagiaires.
Cette méthode est beaucoup plus fastidieuse à mettre en place pour le formateur car il doit également construire les tests avec leur barème d’évaluation.
Il doit également tenir compte de la durée de ses chapitres de cours et de la durée des tests pour rester dans le temps imparti pour la session.
Le cours doit être construit en respectant les objectifs pédagogiques pour préserver une cohérence pédagogique.
Le contenu doit être en adéquation avec les objectifs. Il faut rédiger son plan de formation, c’est à dire, le programme par chapitre.
Chaque contenu de chapitre doit correspondre au thème annoncé dans le titre.
Les tests doivent intégrer des questions en relation avec les thèmes abordés dans les chapitres au risque d’être hors sujet. Les exercices sont réalisés avec des informations données pendant la formation.
Pour les exercices les informations précises devront être mises à disposition des élèves pour qu’ils puissent les réaliser. L’énoncé doit être clair et synthétique.
Le choix des supports
Les supports variés favorisent l’acquisition des connaissances et évitent la monotonie. Avec la méthode active, les supports doivent être orientés vers les exercices pratiques et présenter un ou plusieurs exemples car c’est le principe même de la méthode.
L’objectif étant que les apprenants reproduisent le contenu affiché pendant le cours.
Là aussi, l’utilisation de différents supports comme powerpoint, la vidéo ou d’autres documents doit être cohérente en présentant des informations utiles à la réalisation des cas pratiques.
- Choix des supports pour les cours
- Choix des modalités pour les exercices
- Adéquation entre les deux
5 – Construire son cours et les exercices
Le cours doit être construit en intégrant les exercices pour respecter les objectifs pédagogiques.
Le contenu doit être en adéquation avec les cas pratiques. Le plan de formation, c’est à dire, le programme par chapitre doit correspondre au thème annoncé dans le titre et faire apparaître les tests pratiques.
- Création du cours
- Création des exercices
- Timing entre les deux
A ce stade le formateur a déterminé sa matière et n’a plus qu’à constituer son cours articulé autour d’exercices pratiques.
L’équilibre entre le contenu (durée) et les cas pratiques doit rester pertinent en sachant que pendant la présentation le formateur s’est assuré que les stagiaires ont bien compris les problématiques étape par étape.
Exemple de cours
1ère page de couverture du cours avec le titre de la formation
Afficher les objectifs pédagogiques de la formation
Afficher le programme de formation qui fait apparaitre l’étude de cas.
Exemple d’un slide de cours en présentiel.
Ce type de slide est basé sur le visuel avec très peu de texte qui est intégré dans les commentaires que seul le formateur peut voir.
Exemple d’étude de cas
La durée de la formation
Elle doit être annoncée clairement aux stagiaires sur la globalité du programme et pour chaque cours intermédiaire avec les exercices pratiques et études de cas ainsi que leurs modalités.
Si les élèves ont des recherches a effectuer pour les cours suivants, il devra l’annoncer dès le début de la formation pour qu’ils aient les informations au moment de réaliser les exercices. Cela peut aussi se faire par étape.
Les pauses
Si des pauses sont prévues dans la journée il est utile des les annoncer avec leur durée et fréquence.
Les pauses ont un rôle pédagogique très important car elles permettent aux stagiaires de ne pas saturer. Au bout d’une demie heure ou quarante minute l’attention baisse pour laisser place à la déconcentration.
Le formateur doit tenir compte de ces cycles pour changer de rythme ou de support pour continuer de capter l’attention de son auditoire. Bien qu’avec cette méthode c’est plus simple à maitriser.
Evaluation
Pour la méthode active il est important de dissocier les exercices pratiques et les évaluations informelles et formelles.
L’évaluation n’est pas obligatoire mais si elle est réalisée il est nécessaire de l’annoncer au début pour prévenir les stagiaires.
L’évaluation génère du stress et de l’anxiété, il est donc primordial de le prévenir même si le moment auquel elle aura lieu n’est pas précisé.
Sachant qu’il peut être évalué à tout moment, le stagiaire sera d’autant plus attentif et prendra plus de notes.
En résumé
La méthode pédagogique active est très efficace pour faire acquérir des connaissances par l’application.
Le formateur a pour but de faire valider l’acquisition des connaissances par les exercices. Les stagiaires ont un rôle actif.
Ils passent du stade du savoir au savoir faire, c’est à dire qu’ils acquièrent des compétences. Ils savent appliquer des connaissances.
Bonjour Luc, je suis très reconnaissant pour cet article qui est arrivé au point nommé pendant que je suis en train de préparer un séminaire sur les Activités Génératrice de Revenu (AGR) dans la semaine. Grand merci, car l’article me permet de réviser ma méthodologie afin d’appliquer la Pédagogie Active!
Bonjour Bangui,
Je suis ravi que l’article puisse vous aider pour préparer votre séminaire. En page 6 du blog vous avez aussi deux articles sur les questions fermées et ouvertes qui pourraient vous intéresser.
Merci pour votre commentaire.
Luc